L’ostéopathie, en tant que discipline paramédicale, vise à soigner les pathologies uniquement par la manipulation des os et les muscles du corps. Pour y arriver, le professionnel de ce métier doit suivre un cursus rigoureux bien défini qui lui donnera les aptitudes nécessaires. Il apprendra de ce fait à mettre en pratique les différentes méthodes de soin manuel suivant les particularités de chaque patient. Si vous désirez devenir ostéopathe, découvrez dans cet article tout du métier.
L’ostéopathie est l’art de manipuler les muscles et os du corps humain. À l’aide de ses mains, le praticien aguerri, appelé ostéopathe, traite le patient soit par étirement soit en appuyant sur certains endroits clés de l’articulation. Et pour avoir l’aptitude requise dans cette discipline, vous devrez suivre une formation pour ostéopathe. Cette pratique, fondée en 1874, par le Dr Andrew Taylor Still, a pour but de guérir l’être humain de nombreuses pathologies.
L’apprentissage de ce métier se fait à travers des modules de formation qui durent 5 ans environ. En effet, il est à souligner que la pratique de l’ostéopathie sur un humain reste délicate et nécessite obligatoirement la connaissance de l’anatomie. Ainsi, tout apprenant de cette profession se fait suivre par un pratiquant certifié et dont l’institution est reconnue par le ministère de la Santé.
Afin d’assurer un bon apprentissage, les formateurs dispensent d’abord des cours magistraux puis des travaux dirigés et enfin des travaux pratiques dans une clinique. À la suite donc de cette formation, l’étudiant obtient le Diplôme d’Ostéopathe (D.O) qui lui permet de pratiquer la profession.
En dehors de la formation pour les débutants, les professionnels de santé tels que les médecins ou aides-soignants peuvent aussi se faire former. Ces derniers n’auront qu’à passer un examen en médecine manuelle-ostéopathie. Ils recevront à la fin un Diplôme Universitaire (DU) ou un Diplôme interuniversitaire (DIU).
Pour mieux exercer cette profession, certaines compétences basiques doivent figurer chez le praticien. Un bon ostéopathe doit obligatoirement maîtriser l’anatomie humaine. Cette connaissance s’avère capitale, car le déplacement d’un muscle ou os peut entraîner la paralysie ou la mort.
Deuxième aptitude requise, est la forme physique. L’ostéopathie n’est pas un sport. Cependant, elle nécessite beaucoup de rigueur et de précision dans chaque action. Il est donc capital d’avoir un minimum de force physique afin d’effectuer efficacement certains étirements.
Enfin, l’ostéopathe doit avoir une bonne éthique et des valeurs morales. Tenu au secret professionnel, il se doit de garder les troubles et pathologies de son client. Il doit savoir contrôler ses pulsions naturelles, car il est appelé à consulter de nombreux patients ou patientes à moitié nus(es).
L’ostéopathie se décline sous différentes formes. Celles plus courantes sont présentées ci-dessous.
L’ostéopathie crânienne : elle vise à soulager les douleurs du cerveau puis de remettre en place les os de la boîte crânienne.
L’ostéopathie pédiatrique : elle s’occupe particulièrement des enfants en bas âge souffrant de problème digestif.
L’ostéopathie du sport : elle vise à améliorer les performances des joueurs lors des compétitions.
La thérapie manuelle : elle ne nécessite aucun étirement. Le patient reçoit simplement un massage à des endroits spécifiques. Elle a pour principal but de relaxer ce dernier.
L’ostéopathie pour femme enceinte : elle vise à dilater les muscles afin de faciliter l’accouchement.
Pour conclure, retenez qu’un ostéopathe est avant tout un libéral. Il n’est donc pas forcément rattaché à un centre hospitalier. Toutefois, il travaille beaucoup en collaboration avec d’autres professionnels comme les orthophonistes et les masseurs kinésithérapeutes. Si vous êtes passionné par ce métier, n’existez pas à vous rapprocher des professionnels du domaine.
